Religions, femmes, et édification de notre Société.

Publié le 18 Janvier 2014

Religions, femmes, et édification de notre Société.

La materia prima de l'inconscient collectif, en ce qui nous concerne, ici -mais comme partout ailleurs-, est misogyne. Le tissus mythique et mythologique, pour qui creuse sa psyché ainsi que les spiritualités plus qu'il n'édifie son mental, son corps et sa parole afin d'en extraire du pouvoir -c'est à dire de vouer un culte à sa petite personne- est désespérément avilissant pour les femmes. La faute ... aux mères, bien qu'elles ne soient pas, bien entendu, les seules à éduquer leurs garçons. C'est en ce sens que les stéréotypes de genres doivent être combattus ; car non, amis du Printemps Français, les "Princes Charmants" n'existent pas et les valeurs chrétiennes et chevaleresques sont mises à rudes épreuves, surtout quand elles sont portées par une femme, dans notre société patriarcale ou le pénis est le centre du monde, responsable de toutes les guerres ainsi que de tous les maux qui en découlent. La faute aux ... pervers et misogynes Απόστολος (apôtres, c'est à dire "envoyés") faisant prêcher l'εὐαγγέλιον (euangélion, c'est à dire "bonne nouvelle") dans les chaumières et se réunissant en conciles depuis 2000 ans afin de définir qui a une âme -afin qu'elle soit asservie-, qui est chrétien et a le droit de s'exprimer, voir de vivre, ou pas. Mais au juste, quelle est cette bonne nouvelle annoncée souvent par la ruse et la force ; l'inquisition est Romaine, donc catholique et ils adorent persécuter : Païens, Bogomiles, Manichéens, Vaudois, Tisserands, Cathares, Templiers, Sorcières, Franc-Maçons (homosexuels et femmes aujourd'hui...)? Ben que dieu est amour, c'est limpide, non? Mais ne pas croire que seuls les catholiques prêchent de cette manière la bonne nouvelle, surtout quand ils sont face à nous, les femmes et qu'ils redoublent de violence juste pour le plaisir de nous soumettre. C'est une technique ancestrale : la manipulation perverse et narcissique. Tiens, c'est curieux qu'il y ait une recrudescence de ce type de pathologie actuellement, et que ce soient essentiellement les femmes qui en pâtissent, non? Le diable, ce menteur. "Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge." Jean 8/44.

Nombreux sont ceux qui ont une image de la femme essentiellement maternelle. La Vierge. Celle qui pleura au pied de cette satanée croix tant elle se sentait impuissante et opprimée. C'est culturel, et cultuel. Passivité et soumission ; certes, tendresse, affection et bienveillance. Mais passivité, virginité, soumission, pureté, sainteté, non, ce n'est vraiment pas le modèle féminin par excellence. Bon sang, que de souffrances et d’incohérences dans cette bible! Et après l'on s'étonne que de nombreux rapports-humains soient infantilisants, ne soient que le fait de projections et souvent sado-masochistes ...

Je n'adhère pas avec les courants féministes issus du paganisme défendant surtout l'émancipation sexuelle, je connais mieux que les plaisirs faciles : l'exaltation des sens et les vibrations de l'âme liées aux sentiments plus nobles et plus profonds. Pourtant, j'aime jouir et je jouis d'ailleurs quand je le veux. Mais sachez que les hommes sont ravis de pouvoir baiser, se vider les couilles, trouver un peu d'affection ou de sensualité comme ils le souhaitent, surtout avec les plus jeunes d'entre nous, pensez-y. Leur façon de se venger de notre combat contre la proxénétisme et l'objetisation du corps des femmes pour leurs propres plaisirs. Ils sont bien plus narcissiques et egocentrés qu'il n'y parait. Hélas, me disait mon psychiatre, les HP sont fait pour celles et ceux qui souffrent. Attention, les opposition fermes les rendent violents en tous points. Certaines risqueraient de se faire prendre à leur propre piège, car coalition politique et religieuse, il y a.

Quant à nos incantations, proses, évocations et vocalises, qu'elles les fassent fuir, ce n'est pas le moment de faire la paix, ils nous manipulent à l'affect, et c'est vieux comme le monde : ce que mère pardonne, femme ne pardonne point ;-)

Le mythe d’Éros et Psyché (Ψυχή, âme), dans les Métamorphoses d'Apulée, est l'un des moins misogynes qu'il m'ait été donné de rencontrer.

Oh, mon con-joint ne souhaite pas que je m'adonne à l'escrime médiévale avec des hommes [si non, il va s'adonner à la danse orientale avec des femmes] ... Chez moi, avec complicité, affection et sans éros, c'est d'une facilité extraordinaire. Quand on ne veut pas être ambigu(ë), on ne l'est pas ; si les hommes ne maîtrisent point leurs pulsions sexuelles, c'est que les femmes sont supérieures à eux dans ce domaine. De la même façon, un "bonjorn" souriant à un inconnu n'est pas nécessairement signe d'attirance sexuelle ou sentimentale ou une invitation à plus si aff. Les hommes manquent souvent d'éducation. Mères que faites-vous? C'est donc que ce n'est pas l'homme qu'il me faut.

L'Amor, pour moi, et tout ce qui en découle, est un Feu de Joies Sacré.

Sororellement,

Rédigé par Cicne&Ròsa

Publié dans #Féminisme, #Féminin Sacré, #Féminicides, #Sexualité, #Société, #Symbolisme

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