Le transactivisme, pomme de discorde
Publié le 21 Juillet 2020
Les radfems, c'est à dire les féministes radicales (courant venant des states créé dans les années 60), sont lynchées, exclues des milieux militants, violentées en manifs. Notre tort, estimer que la liberté est de pouvoir se dévoiler en Orient sans se faire lapider, brûler à l'acide, violer ou risquer sa vie ; ou d'estimer encore qu'il faut responsabiliser les clients en les pénalisant au regard de la moyenne d'âge d'entrée en prostitution, qui est 14 ans, et du rapport indéniable avec la pauvreté ; et que, ramenant le 'genre' au sexe biologique, c'est à dire à la science, nous estimons que dire se sentir être femme ne suffit pas pour produire un fait, et en être une.
Le transactivisme issu de la pensée queer est une pomme de discorde balancée par les États Unis, servant à semer le trouble au sein des milieux féministes et ainsi nous affaiblir dans nos luttes dans le but de faire régresser nos droits. J'y vois une assez vaste opération 'mindfuck' probablement prodiguée par le 'discordianisme' à l'encontre du 'dianisme' (écofeminisme), deux mouvements créés pareillement aux states dans les années 60 et faisant leur chemin en France.
Il faut impérativement faire le lien avec les psychoses collectives liées au genre nées sous Hollande, au moment de la loi Taubira alors que Vallaud-Belkacem tentait de mettre en place les ABCD de l'egalité, et les mouvements de la Manif pour Tous en réaction. Comme quoi, il n'y avait pas de fumée sans feu, mais les extrêmes droites ainsi que les intégristes religieux se sont faufilés dans la brèche et ont manipulé tout ce petit monde par la peur, distillant leur propagande en alimentant les communautarismes ce qui conduit à des conflits sociétaux violents et fédère politiquement vers des leaders assez flippants.
La lecture du bouquin 'Mindfuck' ou l'écoute en podcast de Christopher Wylie, lanceur d'alerte Canadien évoquant la manipulation des citoyens notamment sur les réseaux sociaux dans une visée politique peut permettre une meilleure compréhension de la situation il me semble.
Antiféminisme + racisme sont les portes lod'entrée de l'extrême droite, Darmanin et Dupont Moretti ont été des soutiens de La Manif Pour Tous, cela donne le ton.
La radicalisation des mouvements queer introduits par les États-Unis peut nous être fatal, à nous, féministes françaises, ayant pour ambition secrète de faire "au moins aussi bien" que les hommes qui sont souvent nos premiers exemples de réussite. Nous sommes humanistes et égalitaires, mais aussi pour la plus part entières, passionnées, intellectuelles et aspirantes à la liberté. Il y a des homos, des hétéros, des féminines, des masculines, des femmes de differentes couleurs, dont des beiges, des marrons, des noires. Et du respect pour les hommes, voir de la sympathie, toujours, à priori. Et nous considérons que la science est une réalité nécessaire dans notre réflexion et cheminement car au plus radical, nous devenons théoriciennes et espérons. .. écrire ou... débattre plutôt que de casser des vitrines ou mettre le feu aux poubelles... ou encore violenter les hommes. Mais toucher à leurs privilèges, c'est déjà une violence pour certain.e.s.

Oui, nous débattons des idées, avons des idéaux. Alors c'est vrai, nous sommes particulièrement 'pénibles' à tout questionner ainsi. Nous provoquons des émotions intenses et des réflexions profondes, qui peuvent conduire à nous exclure, voir même à nous persécuter. En colère, fières Mariannes, Cassandres lasses, Pandores maudites. Sphynges incomprises.
L'antiféminisme est considéré comme un terrorisme depuis peu par Europol, il est fédérateur et hautement contagieux. Il conduit à beaucoup de violences à l'encontre des femmes et à un sentiment de toute puissance et d'impunité chez leurs agresseurs. Notez que je n'ai pas dit 'hommes' mais 'agresseurs'. Je n'englobe donc pas tous les hommes. Je me dois d'être pédagogue, c'est mon futur métier, ingénieure pédagogique.
Le féminisme suscite la haine car les hommes ont à y perdre en pouvoir et privilèges. Les femmes souvent le rejettent par esprit 'maternel', ou par crainte de ne plus leur plaire. Leur plaire, se soumettre, c'est souvent la condition sinéquanone de notre survie. Car c'est important de continuer à se plaire entre hommes et femmes, mais à quel prix, quels efforts font-ils, eux ?
Oui, les hommes attendent souvent d'être 'maternés'.
Une mère en général comprend tout, pardonne tout. Le bien être de son enfant passe avant tout, c'est sacrificiel. Les hommes en profitent. J'ai toujours entendu dire 'ce sont de grands enfants'. La vie est un terrain de jeu, nous aussi nous voulons jouer. Pas à la poupée, à la dînette ou à la ménagère. Question de marketing et d'éducation génrée.
Une féministe ne veut pas passer sa vie à se sacrifier et à servir les autres. Elle veut sa part de joie, de jeu, de liberté. De bonheur. Sans mettre à mort personne, et sans se faire de mal à elle-même. Pourquoi les antiféministes ne le veulent-ils pas ?
Je crois que les Amerloques ont mis la discorde avec l'arrivée de Trump et ses fous de dieu masculinistes 'contre-poison queer' et que toutes les femmes en payent les frais, mais que le retour sur le devant de la scène des croyances religieuses des un.e.s et des autres un peu partout en Europe, ainsi que leur volonté de les imposer, est aussi vraiment problématique. Un effet de vases communiquants, l'idéologie queer touchant au sacré pour les croyant.e.s c'est à dire 'l' âme', le couple, l'enfant. Oui je crois que la théorie du genre est une pomme de discorde qui a généré nombre de peurs irrationnelles qui ont été manipulées afin d'en faire des psychoses collectives et des sujets très clivants. Nous retiendrons 2005 comme une date importante, élection de Ratzinger, issu de l'inquisition ; cause à effet ?
Pour la bonne santé mentale et physique de tou.te.s il serait souhaitable d'accompagner celles et ceux qui sont en transition (les transsexuel.le.s) d'un sexe vers l'autre médicalement (hormones, opérations - interdits aux mineur.e.s et pas avant un suivi psycho) par une psychothérapie adaptée, et de laisser le genre pour ce qu'il est, c'est à dire une question de conditionnement sociétal et familial : laissons les enfants puiser dans les personnalités des un.e.s et des autres, et mimer des comportements d'enfants et non en fonction de leur sexe seul. Un enfant est un enfant avant d'être une fille ou un garçon, et il devrait avoir le droit de jouer avec n'importe quel jouet d'enfant, et de mimer (d'essayer) tous les comportements et traits de personnalité qui l'attirent, qu'ils passent pour plutôt masculins ou féminins. Jouer au foot, au.à la chevalier.eresse, au poupon ou à l'élastique, quand on est enfant, c'est normal. Une petite fille active et prenant des initiatives, c'est normal, un petit garçon doux et sage, c'est normal aussi. Nous n'avons pas à jouer des rôles mais à vivre nos vies, dans toutes leurs potentialités.

Par ailleurs, évoquer les sentiments, le respect, l'engagement, la non violence autant que l'anatomie, le consentement, le désir et le plaisir me semble aussi essentiel pour les cours d'éducation sexuelle et affective à l'école, les êtres humains étant devenus des consommables. Constatant que de plus en plus de jeunes regardent de la pornographie et adoptent des comportements sexuels qu'ils y puisent, je pense sincèrement que des cours d'éducation sexuelle et affective sont salutaires, afin d'aborder le respect, le consentement, la violence, les abus, et la différence. Des cours d'empathie comme dans les pays du nord en plus d'une du cation au numérique pourrait en plus prévenir le harcèlement de meute, les discriminations comme le racisme, le sexisme, l'homophobie.
Je vous invite à lire le dossier HL 167 de la LDH, et à remettre les Amerloques à leur place. On est en France. Pas au Maghreb, ni dans les pays de l'Est non plus. Nous sommes égales et fraternisons avec les hommes -pas à leur service- qui ne cherchent, question de culture, ni à nous rabaisser, ni à nous humilier, ni à nous dominer, ni à nous détruire. A moins que... Ah non, c'est juste un rêve ça. Nous sommes en patriarcat.
Religion : sphère privée
Un seul sauveur, la #laicité.
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