Déranger les Pierre(s).
Publié le 19 Février 2014
Aux creux de la nuit, avec ou sans lune,
Mes pas se fondent hors de l'espace et du temps ;
Cet amour me porte, les ailes au vent,
Et me donne la force de gravir les dunes.
Ma main effleure, mes yeux sont clos,
L'espoir perdure en chaque génération.
Nous sommes là, chevaleresses du mont Sion,
Livrées au chant de la Dame aux châteaux.
Ici une arche, là une clé de voûte,
Sur les remparts, le vent sème la paix,
Et dans les lices les femmes sont en route,
Afin de délivrer leur feu secret.
Se perdre dans les ruelles et ressentir
Les bâtisseurs de l'architecture divine,
Colportant la rumeur ultime
D'un passé en phase de devenir.
Il suffit de les sentir ces traces d'hier,
Et de laisser ses yeux courir sur les catacombes,
Afin de capituler face à l'air
Des divinités glacées sous les tombes.
L'ambitu vibratoire des vieilles pierres
et de sa capacité de résonance,
Nous donne le Tempo datant d'éther
Et enchaîne les correspondances.
Sororellement,